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Publié le 30/05/2024
Quel impact auront les JO de Paris 2024 sur le marché immobilier ?

Quel impact auront les JO de Paris 2024 sur le marché immobilier ?

A quelques semaines de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, faisons le point sur les phénomènes qui impactent le marché immobilier et les perspectives post-événement.

Tous les 4 ans, les Jeux Olympiques d’été constituent l’un des événements mondiaux les plus médiatisés. Cette année, pendant quelques semaines, la France vivra au rythme du sport et célébrera les valeurs de l’Olympisme. Les médias du monde entier mettront à l’honneur Paris, ville hôte de cet événement historique, mais aussi les 73 collectivités qui participeront à l’accueil des athlètes ou d’épreuves sportives, en Île-de-France et dans les autres régions, de Lille à Marseille, en passant par Bordeaux, Nantes, Lyon ou encore Nice, et même au-delà avec l’épreuve de surf à Tahiti.
Après une année 2023 difficile sur le marché immobilier, la perspective de la mise en lumière des territoires et de leurs attraits à l’occasion de cet événement mondial donne un espoir certain pour dynamiser le secteur.
 
A 2 mois de l’événement, quel constat ?

> Des acheteurs étrangers en quête d’un bien d’exception
Comme lors des précédentes éditions, les professionnels de l’immobilier constatent un regain d’intérêt de la part des acheteurs étrangers fortunés qui souhaitent vivre l’effervescence des célébrations des Jeux Olympiques. Même si Paris n’a pas attendu les JO pour faire rêver et attirer les investisseurs étrangers, ces clients sont plutôt en quête de biens d’exception dans les arrondissements centraux et souhaitent, au-delà des Jeux, prendre un pied à terre dans la ville lumière et nourrir l’imaginaire associé à la capitale.

> Une hausse spectaculaire des prix de location
Qu’il s’agisse de Rio en 2016 ou de Londres en 2012, les villes hôtes des Jeux Olympiques ont connu des augmentations significatives des tarifs de location à la nuitée. Pendant cette période, ils affichent en moyenne une hausse de +50% par rapport aux tarifs habituels, ce qui semble déjà être le cas à Nantes ou encore à Saint-Etienne pour cet été. En Ile-de-France, le prix des nuitées pour l’été 2024 s’envolent avec des tarifs multipliés par 2 en moyenne, pouvant parfois atteindre +300% à Paris, à Versailles ou à Saint-Denis.

> Des propriétaires qui retardent la vente de leurs biens immobiliers
Pour profiter de l’envolée des prix de location et de la perspective de revenus locatifs exceptionnels pendant les Jeux, de nombreux propriétaires attendent la fin de la compétition pour mettre leur bien en vente. Preuve en est : le marché immobilier parisien est aujourd’hui quasiment à l’arrêt dans l’attente de cet événement d’ampleur. Quelles perspectives à l’issue des Jeux de Paris 2024 ?

> Un potentiel « effet JO » sur le prix de l’immobilier
Lors des Olympiades précédentes, les professionnels du secteur ont constaté une augmentation des prix dans les villes hôtes des JO d’été, de l’ordre de +17% en moyenne au cours de l’année suivant les Jeux (+22% pour Tokyo 2021, +24% pour Londres 2012, + 14% pour Athènes 2004). Tant les propriétaires que les professionnels de l’immobilier espèrent ainsi profiter de cette dynamique positive à l’issue de cet événement.

> Des développements immobiliers bénéfiques
Avec l’installation du village olympique en Seine Saint-Denis et la mise en œuvre de programmes immobiliers d’envergure de logements, de bureaux et de commerces, il est certain que ce département sera le grand gagnant de ces Olympiades. Le dynamisme et le renouveau de ces quartiers devraient à coup sûr encourager l’arrivée de nouveaux habitants. Les JO de Paris 2024 sont également l’occasion d’accélérer la mise en œuvre de grands programmes, à l’instar du Grand Paris, et le développement d’infrastructures durables, notamment en matière de transports, et devraient contribuer à un regain de dynamisme du marché immobilier.

> Un contexte néanmoins incertain
Malgré « l’effet JO », la baisse des prix de l’immobilier devrait vraisemblablement se poursuivre, notamment dans la capitale. Une fois passé l’effet d’aubaine sur la hausse des revenus locatifs, de nombreux propriétaires devraient mettre leur bien en vente à l’automne entrainant un choc d’offre favorable à la poursuite de la baisse des prix.

Autres facteurs qui ajoutent de l’incertitude post-JO : l’évolution des crédits immobiliers et les perspectives en matière d’actualité internationale (guerres en Ukraine, au Moyen-Orient, élections européennes et américaines, …

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